Quatre ans après leur première apparition dans le Bien Public, les Nakhleh sont de retour pour faire le point. Joseph, le père de famille, relate les trajectoires de vie de chacun des cinq membres de la famille au cours des quatre dernières années. Le quotidien dijonnais commence son article par un rappel du parcours de la famille Nakhleh, de la Syrie à la France en passant par l’Irak.
« Notre vie est ici maintenant. Nous sommes bien à Talant. »
Joseph Nakhleh
Joseph relate les progrès pour faire reconnaître sa formation de médecin urologue en France. D’abord intégré au CHU de Dijon, le père de famille syrien a ensuite été pris dans celui de Sens puis à Nevers. Si ces expériences sont formatives, Joseph souhaite tout de même se rapprocher de Dijon à terme. Pour l’heure, la priorité est à son inscription formelle à l’Ordre des Médecins. Déjà inscrit après un passage devant la commission régionale, Joseph a maintenant rendez-vous avec la commission nationale pour finaliser la procédure.
Isaa Mary avance elle aussi dans la reconnaissance de ses compétences en France. Grâce à une spécialisation universitaire en communication, l’ancienne journaliste indépendante compte bien exercer son métier à nouveau. En parallèle, Mary Isaa a également fortement progressé en français grâce à des cours puisqu’elle est maintenant au niveau B2, relate l’interview. La difficulté reste de trouver un stage, chose rendue encore plus difficile par les conditions sanitaires.
Les enfants, Leen, Matanyous et Grhees, poursuivent leurs études. L’ainée a décidé de se réorienter après une première année en biologie à l’Université de Dijon, tout en restant dans le médical. Matanyous est quant à lui en terminal et s’attaque donc au bac. Ghrees, la dernière, est encore en 1ère.


Un petit encart au début de l’article présente l’association et ses actions avec justesse. Le Bien Public a toujours eu beaucoup d’intérêt pour notre association et nous l’en remercions.